L’évolution du BHP annuel est assez bruitée mais elle fait apparaître néanmoins une répartition géographique claire et explicitable. Sur une moitié nord à nord-est, la dégradation de ce BHP est de l’ordre de 100mm en 50 ans. Sur l’autre moitié, on retrouve un gradient de 100 à 250mm de dégradation en allant vers le sud à sud-ouest.
Les cartes directes aux échéances 2000 et 2050 font apparaître énormément de détails vraisemblables en adaptation aux reliefs de proximité. Le décalage vers un excédent moins important ou un déficit plus sévère est généralisé. La gamme de BHP qui pouvait atteindre de -300 à +800mm, se décale de -500 à +700mm.
L’équilibre spatial qui existait en 2000 entre les zones en excédent et les zones en déficit est totalement rompu en 2050 avec environ 4 fois plus de surfaces en déficit qu’en excédent. La zone de déficit de 450mm annuel (qui est parfois considérée comme une caractéristique de la limite du climat méditerranéen) était marginale en 2000 mais elle s’étend sur une surface équivalente à un département en 2050, s’installant parfois au cœur du Massif.