AP3C

Les cartes climatiques et agro-climatiques AP3C

La collaboration entre expertise climatique et géographique a permis au projet de produire 513 cartes du Massif central au pixel 500 m, représentant la totalité des indicateurs climatiques et agro-climatiques produits par AP3C.
 

Vous trouverez ci-dessous les 171 cartes en valeurs médianes, directement téléchargeables. Les cartes en déciles extrêmes sont disponibles sur demande.

Un indicateur de qualité est associé à chacune des cartes, indicateur valable sur le territoire du Massif central et sa périphérie immédiate : 


Qualité 1 :
Usage intégral sans limitation de résolution, en couche individuelle et en composition de couches. 

Qualité 2 : L’incertitude de spatialisation ou le bruit apparent sont détectables. Un usage à résolution dégradée par agrégation de pixels est suggéré. 

Qualité 3 : L’incertitude de spatialisation et/ou le bruit apparent sont sensibles ; ne pas utiliser directement les valeurs obtenues au pixel. L’agrégation des pixels pour une résolution moins fine est impérative en application opérationnelle. 

Qualité 4 : La localisation et la précision des informations est très limitée. Pas d’usage direct en dehors d’une prise de connaissance qualitative à grande échelle. 

Quelques points de vigilance :

    • Ces cartes ont toutes une légende spécifique, même si les couleurs sont identiques, les échelles peuvent changer, soyez attentif à cela dans votre interprétation.
    • Ces données sont la représentation de projections qui sont les résultats de travaux intégrant les données observées, et représentent le minimum vraisemblable de l’évolution climatique du Massif central, sans prise en compte des accélérations éventuelles du climat.
      Pour plus d’informations, vous pouvez regarder la vidéo ci-jointe :

Les cartes climatiques

Les cartes agro-climatiques

Les cartes climatiques

Bilan hydrique potentiel

Température moyenne

Cumul de précipitations

Evapo-transpiration potentielle

Bilan hydrique potentiel

Bilan hydrique potentiel (BHP) Annuel

Bilan hydrique potentiel Annuel
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 65mm

Bilan hydrique potentiel Annuel
Evolution 2000-2050

Qualité : 2
Erreur-type : 11mm

Bilan hydrique potentiel Annuel
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 88mm

Commentaires et interprétations

L’évolution du BHP annuel fait apparaître une répartition géographique claire et explicitable. Sur les 2/3 nord à nord-est, la dégradation de ce BHP est de l’ordre de 100mm en 50 ans, hors plaines de la Limagne et du Forez où elle peut atteindre les 150mm. Elle correspond à très peu de choses près à l’augmentation de l’ETP. Sur le dernier tiers, au sud-ouest, on retrouve un gradient de 150 à 250mm de dégradation, là où l’augmentation de l’ETP est à combiner avec la baisse des précipitations.

Les cartes directes aux échéances 2000 et 2050 font apparaître énormément de détails vraisemblables en adaptation aux reliefs de proximité. Le décalage vers un excédent moins important ou un déficit plus sévère est généralisé. La gamme de BHP qui pouvait atteindre de -400 à +1000mm, se décale de -550 à +900mm.

La répartition spatiale 2/3-1/3 qui existait en 2000 en faveur des zones en excédent est ramenée à une égalité en 2050 par rapport aux surfaces en déficit. La zone de déficit de 400mm annuel était marginale en 2000 mais elle s’étend sur une surface équivalente à un département en 2050, s’installant parfois au cœur du Massif.

Bilan hydrique potentiel (BHP) au Printemps

Bilan hydrique potentiel au Printemps
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 16mm

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Bilan hydrique potentiel au Printemps
Evolution 2000-2050

Qualité : 3
Erreur-type : 20mm

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Bilan hydrique potentiel au Printemps
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 19mm

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Commentaires et interprétations

La carte des évolutions du BHP printanier est assez bruitée mais le gradient méridien très net est exploitable. La dégradation varie de 50 à 120mm du nord au sud, avec une particularité sur la zone cévenole où la dégradation atteint 150 à 200mm.

Les cartes directes aux échéances 2000 et 2050 sont très détaillées et peu bruitées. En échéance 2000, on avait un avantage très net des zones de BHP positifs face aux zones de BHP négatifs. En 2050, la répartition s’est inversée. Sur l’ensemble du domaine, on est donc passé d’une saison de fourniture majoritaire à une saison de consommation majoritaire. Le printemps est en train de changer de statut, vis-à-vis de la problématique hydrique, et c’est une évolution majeure.

Bilan hydrique potentiel (BHP) en Eté

Bilan hydrique potentiel en Eté
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 19mm

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Bilan hydrique potentiel en Eté
Evolution 2000-2050

Qualité : 3
Erreur-type : 17mm

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Bilan hydrique potentiel en Eté
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 11mm

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Commentaires et interprétations

La carte des évolutions du BHP estival est assez bruitée. On peut néanmoins séparer le cœur du Massif où la dégradation est faible voire nulle de la périphérie où elle est sensible, surtout vers les franges sud-ouest et sud-est où elle peut dépasser les 100mm en 50 ans. Même sur ce genre de zones, on peut retenir que la dégradation est, le plus souvent, moins sensible en été qu’au printemps, contrairement à ce qui est régulièrement annoncé.

L’étude directe des échéances 2000 et 2050 donne des informations mieux localisées. Les zones de maintien du BHP estival sont situées sur le plateau de Millevaches, de la chaine des Puys aux monts du Cantal, sur les monts du Forez ainsi que sur la Margeride et l’Aubrac, ce qui correspond assez bien aux zones d’augmentation sensible des précipitations (voir cartes ad-hoc). A l’autre extrémité, les zones de déficit maximal, en marge sud-est à sud-ouest, affichaient un BHP de -250 à -350mm vers 2000. En 2050, ces déficits plongent vers les -350 à -500mm.

Bilan hydrique potentiel (BHP) en Automne

Bilan hydrique potentiel en Automne
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 26mm

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Bilan hydrique potentiel en Automne
Evolution 2000-2050

Qualité : 3
Erreur-type : 24mm

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Bilan hydrique potentiel en Automne
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 58mm

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Commentaires et interprétations

La carte des évolutions du BHP automnal est assez bruitée avec un zonage mal organisé sauf sur les Cévennes où les valeurs varient de +100 à +200mm. Ailleurs elles fluctuent entre -50 et +50mm. Il s’agit donc de valeurs peu importantes vis-à-vis de l’erreur de spatialisation estimée à 24mm. Une partie de cette organisation spatiale est probablement un artefact.

Les cartes aux échéances 2000 et 2050 sont plus nettes dans leurs répartitions spatiales. On y voit essentiellement l’augmentation des valeurs sur la frange sud-est du Massif. Le décalage de gamme se fait majoritairement vers un bilan plus excédentaire.

Bilan hydrique potentiel (BHP) en Hiver

Bilan hydrique potentiel en Hiver
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 31mm

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Bilan hydrique potentiel en Hiver
Evolution 2000-2050

Qualité : 3
Erreur-type : 19mm

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Bilan hydrique potentiel en Hiver
 2050

Qualité : 1
Erreur-type : 16mm

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Commentaires et interprétations

La carte des évolutions hivernales est assez bruitée. On remarque essentiellement une zone de dégradation sensible (jusque -80mm), centrée sur la Corrèze. Ailleurs ce sont de faibles fluctuations, majoritairement à la baisse, ce qui correspond à peu de choses près à celle des précipitations.

Sur la carte en échéance 2000, on peut noter quelques zones, du val d’Allier à la plaine de Limagne, qui sont en déficit, donc en non-rechargement hivernal, en médiane. Leur surface est environ doublée en 2050.

température moyenne

Température Moyenne Annuelle

Température Moyenne Annuelle
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 0,20°C

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Température Moyenne Annuelle
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,02°C

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Température Moyenne Annuelle
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 0,18°C

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Commentaires et interprétations

La température moyenne annuelle évolue graduellement du Sud-Ouest vers le Nord-Est du domaine de +1,8°C à +2°C en 50 ans. Cependant, même sur ce paramètre aussi basique et « tamponné », les différences intra-départementales peuvent être sensibles. Certains départements contiennent toute la gamme des coloris avec des variations de +/- 15% autour de la valeur centrale. L’effet de certaines vallées encaissées peut être saisissant (voir l’Ardèche par exemple).
Si on compare manuellement les échéances 2000 et 2050, on peut voir qu’en 2000 les zones impactées par des températures moyennes supérieures à 13,2°C étaient marginales et concernaient quelques vallées encaissées du Lot et une frange Sud-Est du Massif. En revanche, en 2050 c’est environ ¼ de la surface du Massif qui est concernée avec des zones touchées dans chacun des départements. Quant aux températures froides (inférieures à 6,7°C en moyenne annuelle) qui concernaient les zones les plus élevées de 7 départements montagneux, elles ne se présenteront plus que marginalement sur le Plomb du Cantal et les altitudes sommitales du Sancy.

Température Moyenne au Printemps

Température Moyenne au Printemps
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 0,17°C

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Température Moyenne au Printemps
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,06°C

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Température Moyenne au Printemps
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 0,21°C

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Commentaires et interprétations

En moyenne zonale, c’est sur la saison du printemps que l‘évolution des températures est la plus rapide à la hausse. C’est à mettre en lien avec l’évolution à la baisse des précipitations (voir cartes ad-hoc) sur une majeure partie du domaine. La gamme d’évolution varie de +1,9 à +3,1°C en 50 ans. Dans la mesure où l’assèchement est plus important en vallées exposées, c’est là où se situent les évolutions les plus rapides. Les évolutions les plus radicales ont lieu dans le Morvan et sur la frange Sud-Est du Massif.
Si on compare les échéances 2000 et 2050, on voit que les températures les plus hautes, qui abordaient le Massif central par la frange Sud-Est en 2000 (température supérieure à 12,7°C) se répandent à environ 30% du territoire d’ici à 2050.

Température Moyenne en Eté

Température Moyenne en Eté
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 0,19°C

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Température Moyenne en Eté
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,33°C

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Température Moyenne en Eté
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,30°C

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Commentaires et interprétations

Même si on peut trouver durant l’été quelques zones de forte élévation de température, jusque +2,8°C en 50 ans en périphérie du domaine, c’est aussi en cette saison qu’on trouve le plus de stabilité et même de légères diminutions des températures, jusque -0,7°C en 50 ans. Ce constat est à mettre en corrélation avec l’évolution des précipitations et sera donc développé par la suite avec les cartes correspondantes. Notons que dans la mesure où la zone concernée (frontière entre Haute-Loire et Lozère ainsi que Est du Cantal) comprend plusieurs stations, qui ont été étudiées indépendamment, ceci ne peut être un artefact et va à l’encontre de ce qui est annoncé habituellement. Pour cette saison, la localisation géographique est bien plus importante que les diverses configurations de reliefs.

De manière cohérente, la comparaison directe des échéances 2000 et 2050, fait apparaître des zones de maintien des températures froides alors qu’à d’autres endroits le décalage est rapide.

Température Moyenne en Automne

Température Moyenne en Automne
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 0,19°C

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Température Moyenne en Automne
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,06°C

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Température Moyenne en Automne
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 0,16°C

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Commentaires et interprétations

Les coloris contrastés de la carte d’évolution ne doivent pas faire illusion. Ils correspondent à des plages de valeurs beaucoup plus restreintes que pour les autres saisons. Les évolutions sont relativement modérées et peu variables entre +0,8 et +1,6°C en 50 ans sur le domaine. La localisation géographique est beaucoup plus importante que les configurations de reliefs. De manière limitée, on peut voir une corrélation entre la hausse des températures et celle des précipitations (voir cartes ad-hoc) sur la zone cévenole, probablement due à l’apport d’air méditerranéen, relativement plus doux en cette saison. Pour les autres zones d’élévation relativement rapide (supérieure à 1,4°C en 50 ans), soit la Creuse et les Combrailles, il n’y a pas de causalité évidente.

La comparaison directe entre les échéances 2000 et 2050 confirme l’évolution relativement uniforme et modérée, à la hausse.

Température Moyenne en Hiver

Température Moyenne en Hiver
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 0,23°C

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Température Moyenne en Hiver
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,40°C

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Température Moyenne en Hiver
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,23°C

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Commentaires et interprétations

Contrairement à ce qui est souvent indiqué par ailleurs, c’est en hiver que l’on trouve les plus fortes valeurs d’élévation de températures, jusque +5°C en 50 ans sur le domaine. Dans la mesure où cet effet est repéré sur plusieurs stations étudiées indépendamment, ça ne peut être un artefact. La violence du phénomène conduit à soupçonner des processus de changement d’état et de modification d’albédo, probablement une désagrégation de la couche neigeuse hivernale. L’évolution assez rapide sur le Nord-ouest de la Haute-Vienne, est quant à elle à mettre en relation avec le renforcement de la circulation océanique, envisagée par la modélisation climatique globale, et qui a sa contrepartie dans une augmentation des précipitations (voir cartes ad-hoc).

En comparant avec l’échéance 2000, on remarque que les évolutions les plus fortes se font généralement sur les zones de plus faible température hivernale, mais pas exclusivement, comme sur le sud de la Corrèze par exemple.

A noter que la représentation cartographique de l’évolution est assez bruitée, donc on ne tiendra pas compte des quelques pixels d’évolution négative.

Cumul de précipitations

Cumul de précipitations Annuel

Cumul de précipitations Annuel
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 145mm

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Cumul de précipitations Annuel
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 11mm

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Cumul de précipitations Annuel
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 165mm

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Commentaires et interprétations

La gamme de coloris de la carte d’évolution du cumul annuel de précipitation ne doit pas être sur-interprétée. Les évolutions relatives en 50 ans n’excèdent pas 15% du cumul annuel 2000. Les évolutions absolues varient entre -100 et +50mm en 50 ans, avec une concentration des diminutions significatives vers le sud-ouest de la zone.

En cohérence, si on compare directement les échéances 2000 et 2050, on ne remarque (presque) aucune différence, tout juste une légère variation de gamme vers le Lot et l’Aveyron.

On peut aussi remarquer que, contrairement à une idée reçue, le minimum de précipitations n’est pas atteint en bordure sud mais en plein cœur du Massif central où, dans les vallées abritées, ils peuvent descendre sous les 600mm, voire ponctuellement les 500mm.

Cumul de précipitations au Printemps

Cumul de précipitations au Printemps
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 22mm

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Cumul de précipitations au Printemps
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 4
Erreur-type : 24mm

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Cumul de précipitations au Printemps
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 23mm

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Commentaires et interprétations

Les évolutions des cumuls de précipitations au printemps sont majoritairement à la baisse, en moyenne de l’ordre de 50mm en 50 ans mais avec des variations considérables de  -200 à +10mm. Dans les zones de diminution sensible, il y a les reliefs exposés au flux général perturbé d’Ouest à Sud-Ouest indiquant une probable altération de ce flux mais la zone la plus impactée est celle des Cévennes ce qui indiquerait un moindre afflux d’air méditerranéen à cette saison.

Le résultat de la comparaison directe des échéances 2000 et 2050 est remarquable. La décoloration est quasi-généralisée mais on remarque surtout le sud-est de la Lozère où certaines zones traversent presque toute la gamme, de 400mm à moins de 200mm.

Cumul de précipitations en Eté

Cumul de précipitations en Eté
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 16mm

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Cumul de précipitations en Eté 
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 16mm

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Cumul de précipitations en Eté
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 16mm

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Commentaires et interprétations

L’évolution du cumul estival des précipitations présente un bruit significatif mais l’essentiel du signal présenté est vraisemblable. C’est en effet cohérent avec des précipitations se déclenchant sous forme d’averses, grâce à des soulèvements d’air pilotés par les configurations de reliefs de grande et moyenne proximité. Partout où l’air est suffisamment humide, la présence de reliefs élevés permet donc la formation de nuages d’averses d’autant plus que l’apport de chaleur sera important à l’avenir. Sur les zones centrales du Massif, le gain peut atteindre 50 à 80mm, tandis qu’au sud du Massif (collines du Lot et chaîne cévenole), l’épuisement de l’humidité conduit à des baisses de cumul qui peuvent atteindre 30 à 50mm. Dans ce genre de zone, les situations pourront être très contrastées (gain ou perte tendancielle) à quelques kilomètres d’écart.

La comparaison directe des échéances 2000 et 2050 permet de voir un gain significatif sur les 3/4 nord du Massif, ainsi qu’une perte, également significative, sur le 1/4 sud.

Cumul de précipitations en Automne

Cumul de précipitations en Automne
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 39mm

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Cumul de précipitations en Automne
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 4
Erreur-type : 31mm

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Cumul de précipitations en Automne
2050

Qualité : 3
Erreur-type : 66mm

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Commentaires et interprétations

L’évolution du cumul automnal de précipitations est en général positive et assez disparate, sans organisation géographique particulière, entre -50 et +100mm en 50 ans. L’exception est la zone cévenole où la hausse des précipitations peut atteindre les 300mm en 50 ans. Ceci est d’autant plus remarquable qu’on pouvait déjà atteindre un cumul de 600mm en 2000 et qu’on se rapproche des 1000mm (soit +50%) en 2050. Ce sont des quantités de précipitations considérables (surtout pour des valeurs trimestrielles) qui témoignent d’un renforcement majeur des « épisodes méditerranéens » en automne.

Hormis la zone cévenole, la comparaison directe des échéances 2000 et 2050 permet simplement de se rendre compte d’une légère augmentation générale du cumul de précipitations automnal.

Cumul de précipitations en Hiver

Cumul de précipitations en Hiver
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 24mm

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Cumul de précipitations en Hiver
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 4
Erreur-type : 20mm

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Cumul de précipitations en Hiver
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 29mm

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Commentaires et interprétations

L’évolution du cumul hivernal des précipitations est assez bien organisée, entre une large bande s’étendant du sud-ouest au nord-est où on attend une diminution de 50 à 100mm en 50 ans et les marges sud-est et nord-ouest où ce cumul est en augmentation jusque +50mm. Vers le sud-est de la Lozère, le Gard et l’Hérault, l’explication est à rechercher dans l’augmentation modérée des épisodes cévenols tardifs, tandis que vers le nord-ouest, il faut convoquer l’accélération de la circulation océanique perturbée qui est un effet attendu du changement climatique global, plutôt sur une moitié nord de la France.

La comparaison directe des échéances 2000 et 2050 permet de repérer les zones de forts cumuls, qui sont les reliefs exposés aux vents d’Ouest à Sud-Ouest d’une part et la zone cévenole d’autre part. Ces zones sont en maintien aux extrémités nord-ouest et sud-est mais en diminution ailleurs. En ce qui concerne les zones de très faible cumul (moins de 50 mm), on note l’accroissement de leur surface, particulièrement net dans la plaine de la Limagne.

EVAPO-TRANSPIRATION POTENTIELLE

Evapo-transpiration potentielle Annuelle

Evapo-transpiration potentielle Annuelle
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 10,4mm

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Evapo-transpiration potentielle Annuelle
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 1
Erreur-type : 8,5mm

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Evapo-transpiration potentielle Annuelle
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 10,8mm

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Commentaires et interprétations

La carte d’évolution du cumul annuel de l’ETP est particulièrement significative et essentiellement reliée à l’altitude ainsi qu’à la latitude. Il est possible qu’une partie de la variabilité vienne également de la modification du régime des vents dominants (légère bifurcation vers le Sud attestée dans les travaux annexes du projet AP3C). Les évolutions vont du simple au triple (de +60 à +180mm en 50 ans) parfois sur le même département (Lozère).

La comparaison directe des échéances 2000 et 2050 permet de confirmer l’évolution générale de grande échelle, entre +100 et +200mm. On peut également remarquer que les valeurs les plus élevées vers 2000 (1100mm vers le Gard) arrivent en plaine du Forez vers 2050.

Evapo-transpiration potentielle au Printemps

Evapo-transpiration potentielle au Printemps
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 1,6mm

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Evapo-transpiration potentielle au Printemps
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 1
Erreur-type : 1,8mm

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Evapo-transpiration potentielle au Printemps
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 3,2mm

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Commentaires et interprétations

L’évolution du cumul printanier de l’ETP fait apparaître une dépendance modérée à l’altitude ainsi qu’une gradation générale de l’ouest vers l’est. Il varie, sur le domaine, de +20 à +80 mm en 50 ans. Les valeurs les plus basses sont disséminées sur les reliefs. Les valeurs les plus élevées sont concentrées de l’est de l’Allier au Livradois, sur la plaine du Forez ainsi que sur la marge sud-est du domaine.

Les cartes directes aux échéances 2000 et 2050 montrent toute la richesse de la variabilité locale du cumul printanier de l’ETP qui dépend pour beaucoup du positionnement par rapport à des reliefs de grande proximité. Les évolutions absolues de +80 mm correspondent à des évolutions relatives importantes, de l’ordre de +30 %.

Evapo-transpiration potentielle en Eté 

Evapo-transpiration potentielle en Eté
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 4,1mm

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Evapo-transpiration potentielle en Eté
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 4,7mm

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Evapo-transpiration potentielle en Eté
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 6,1mm

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Commentaires et interprétations

L’évolution du cumul estival de l’ETP dépend de l’altitude mais aussi de la distance au cœur de Massif. Il varie, sur le domaine, de +40 à +110mm en 50 ans. Les valeurs les plus élevées se forment sur un tiers sud-ouest du Massif.

Les cartes directes aux échéances 2000 et 2050 montrent la forte dépendance de l’ETP estival aux diverses expositions et configuration de reliefs de proximité. Les évolutions de +100mm correspondent à des évolutions relatives de l’ordre de +25%.

Ce sont les évolutions absolues saisonnières les plus importantes, mais elles sont dépassées en valeurs relatives par celles du printemps.

Evapo-transpiration potentielle en Automne

Evapo-transpiration potentielle en Automne
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 1,9mm

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Evapo-transpiration potentielle en Automne
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 1
Erreur-type : 1,3mm

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Evapo-transpiration potentielle en Automne
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 5,0mm

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Commentaires et interprétations

La carte de l’évolution du cumul automnal de l’ETP est particulièrement dépendante de l’altitude. Les valeurs étant faibles, on doit tenir compte d’une incertitude relative élevée, mais l’explication la plus plausible de cette dépendance reste cependant l’augmentation de la vitesse du vent. Les valeurs d’évolution s’étagent entre 0 et +25mm en 50 ans.

Les cartes directes aux échéances 2000 et 2050 sont particulièrement nettes avec une dépendance au relief, ainsi qu’à la proximité de la Méditerranée. Regardées de loin, elles ont des aspects assez semblables, sauf sur une frange sud où l’augmentation du cumul de l’ETP devient détectable. Le cumul qui variait de 100 à 200mm en 2000, reste dans la même gamme en 2050.

Evapo-transpiration potentielle en Hiver

Evapo-transpiration potentielle en Hiver
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 2,2mm

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Evapo-transpiration potentielle en Hiver
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 1,6mm

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Evapo-transpiration potentielle en Hiver
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 1,7mm

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Commentaires et interprétations

Les faibles valeurs du cumul de l’ETP hivernal impliquent un bruit numérique assez sensible sur les 3 cartes, particulièrement sur celle de l’évolution 2000-2050.

Les valeurs sont très faibles, mais on peut néanmoins repérer une évolution assez significative (jusque +20mm) dans les plaines de la Limagne et du Forez ainsi que sur une frange sud-est.

Les modifications d’apparence des cartes en échéance fixe sont dues aux différences de niveau de bruit numérique, aux faibles valeurs de l’ETP hivernale et marginalement aux évolutions réelles. La (très faible) baisse de l’ETP sur environ 1/3 du massif n’a pas reçue d’explication dans le cadre du projet. Une baisse du vent sur les reliefs exposés pourrait être investiguée.

Les cartes AGRO-climatiques

Prairies

Cultures

(hors prairies)

PRAIRIES

Somme des températures base 0°C en janvier

Reprise de végétation

Date de « mise à l’herbe »

Date de « fauche précoce »

Date de « fauche normale »

Date de « fauche tardive »

Ratio Précipitations/ETP de mise à l’herbe à fin déprimage

Ratio Précipitations/ETP de fin déprimage à ensilage

Ratio Précipitations/ETP de l’ensilage au foin sec

Périodes favorables aux ensilages

Périodes favorables aux foins secs

Ratio Précipitations/ETP en automne (du 15/09 au 30/10)

Ratio Précipitations/ETP en été (de fauche tardive au 15/09)

Satisfaction hydrique des semis d’automne

Ratio Précipitations/ETP en hiver (décembre à février)

Périodes favorables aux enrubannages

Périodes favorables aux semis herbagers de printemps

Cumul de précipitations entre mise à l’herbe et fauche précoce

Ratio Précipitations/ETP entre 300 et 750°CJ, soit avant ensilage

Ratio Précipitations/ETP entre 500 et 1200°CJ, soit avant foins secs

Somme des températures base 0°C en janvier

Somme des températures base 0°C en janvier
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 3,73°CJ

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Somme des températures base 0°C en janvier
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 4,99°CJ

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Somme des températures base 0°C en janvier
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 4,94°CJ

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Commentaires et interprétations

Les évolutions 2000-2050 sont toutes à la hausse, entre 15 et 80 degrés-jours. La dépendance au relief existe mais n’est pas prépondérante. Les évolutions sont en général plus faibles en plaine et plus importantes en altitude mais il y a beaucoup de particularités locales qui peuvent inverser cette influence (cf Plateau de Millevaches face au bassin de Brive). 

  

Les cartes aux échéances fixes montrent essentiellement la hausse des valeurs, qui s’étageaient de 30 à 200 degrés-jours en climat 2000 et s’étendront de 70 à 240 en climat 2050. 

Reprise de végétation

Reprise de végétation
2000

Qualité : 1
Erreur-type :  1,95 jours

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Reprise de végétation
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 1
Erreur-type : 1,62 jours

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Reprise de végétation
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 1,82 jours

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Commentaires et interprétations

La carte des évolutions fait apparaître une forte dépendance à l’altitude et une dépendance plus modérée à la latitude. Sur les zones de basses altitudes au sud du Massif, la précocification est limitée à 2 à 3 jours mais elle peut dépasser un mois au-delà de 1200-1300m. 

 

Sur les cartes en échéances fixes, on remarque surtout la contraction des dates, avec une gamme de valeurs qui s’étendait du 22/01 au 30/03 en climat 2000 et seulement du 20/01 au 25/02 en climat 2050. 

Date de « mise à l’herbe »

Date de « mise à l’herbe »
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 1,23 jours

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Date de « mise à l’herbe »
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 1
Erreur-type : 1,24 jours

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Date de « mise à l’herbe »
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 1,48 jours

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Commentaires et interprétations

La carte des évolutions fait apparaître une forte dépendance à l’altitude et une dépendance plus modérée à la latitude. Sur les zones de basses altitudes au sud du Massif, la précocification est limitée à 3 à 5 jours mais elle peut atteindre les 4 semaines sur les altitudes les plus élevées. 

 

Sur les cartes en échéances fixes, on remarque surtout la contraction des dates, avec une gamme de valeurs qui s’étendait du 27/02 au 20/04 en climat 2000 et seulement du 24/02 au 25/03 en climat 2050. 

Date de « fauche précoce »

Date de « fauche précoce »
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 1,54 jours 

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Date de « fauche précoce »
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 1,03 jours

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Date de « fauche précoce »
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 1,25 jours

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Commentaires et interprétations

La carte des évolutions fait apparaître une forte dépendance à l’altitude et une dépendance plus modérée à la latitude. Sur les zones de basses altitudes au sud du Massif, la précocification est limitée à 8 à 10 jours mais elle peut atteindre les 3 semaines sur les altitudes les plus élevées. 

 

 

Sur les cartes en échéances fixes, on remarque surtout la contraction des dates, avec une gamme de valeurs qui s’étendait du 15/04 au 10/06 en climat 2000 et seulement du 07/04 au 20/05 en climat 2050. 

Date de « fauche normale »

Date de « fauche normale »
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 1,19 jours 

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Date de « fauche normale »
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,55 jour

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Date de « fauche normale »
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 1,03 jours

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Commentaires et interprétations

La carte des évolutions fait apparaître une forte dépendance à l’altitude et une dépendance plus modérée à la latitude. Sur les zones de basses altitudes au sud du Massif, la précocification est limitée à 10 à 12 jours mais elle peut atteindre les 3 semaines sur les altitudes les plus élevées. 

 

Sur les cartes en échéances fixes, on remarque surtout la contraction des dates, avec une gamme de valeurs qui s’étendait du 03/05 au 30/06 en climat 2000 et seulement du 25/04 au 10/06 en climat 2050. 

Date de « fauche tardive »

Date de « fauche tardive »
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 1,39 jours 

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Date de « fauche tardive »
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 1
Erreur-type : 0,63 jour

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Date de « fauche tardive »
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 1,12 jours

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Commentaires et interprétations

La carte des évolutions fait apparaître une forte dépendance à l’altitude et une dépendance plus modérée à la latitude. Sur les zones de basses altitudes au sud du Massif, la précocification est limitée à 11 à 13 jours mais elle peut atteindre les 3 semaines sur les altitudes les plus élevées. 

 

Sur les cartes en échéances fixes, on remarque surtout la contraction des dates, avec une gamme de valeurs qui s’étendait du 21/05 au 15/07 en climat 2000 et seulement du 10/05 au 25/06 en climat 2050. 

Ratio Précipitations/ETP de mise à l’herbe à fin déprimage

Ratio RR/ETP de mise à l’herbe à fin déprimage
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 0,08 

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Ratio RR/ETP de mise à l’herbe à fin déprimage
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 4
Erreur-type : 0,12

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Ratio RR/ETP de mise à l’herbe à fin déprimage
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,12

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Commentaires et interprétations

Quand on regarde la carte des évolutions, on remarque 3 zones de baisse sensible du ratio pluie/ETP : la zone la plus intense est située sur les Cévennes avec des baisses pouvant dépasser -0,50, la deuxième du nord-est du Lot au nord de l’Aveyron et la troisième sur le Morvan. 

 

En climat 2000, une majorité de la surface du Massif connaissait un excédent de précipitations par rapport à l’ETP et les zones de fort déficit, potentiellement impactant en ce tout début de saison (<0,50), apparaissaient essentiellement sur les plaines de Limagne, du Forez ainsi que sur la Haute-Loire. En climat 2050, une majorité de la surface du Massif connaitra un déficit de précipitation par rapport à l’ETP. De plus, les zones de fort déficit auront triplées de surface, débordant sur l’Allier, l’Aveyron et le Cantal. 

Ratio Précipitations/ETP de fin déprimage à ensilage

Ratio RR/ETP de fin déprimage à ensilage
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 0,05 

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Ratio RR/ETP de fin déprimage à ensilage
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,09

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Ratio RR/ETP de fin déprimage à ensilage
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,10

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Commentaires et interprétations

Quand on regarde la carte des évolutions, on remarque que la zone de baisse la plus sensible est située sur les Cévennes avec des valeurs pouvant dépasser -0,50. Des zones de baisse secondaires sont situées sur les plaines de la Limagne et du Forez le sud-est du Cantal ainsi que sur le Morvan. 

 

En climat 2000, le Massif était encore à peu près équitablement réparti entre zones d’excédent et de déficit. Des zones de forts déficits, vraisemblablement impactants (<0,50), étaient présentes sur les plaines de Limagne, du Forez ainsi que sur la Haute-Loire, la Lozère et le sud de l’Aveyron. En climat 2050, les déficits de précipitations par rapport à l’ETP sont ultra-majoritaires et les zones de fort déficit concernent la quasi-totalité des départements. 

Ratio Précipitations/ETP de l’ensilage au foin sec

Ratio RR/ETP de l’ensilage au foin sec
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 0,04

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Ratio RR/ETP de l’ensilage au foin sec
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,06

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Ratio RR/ETP de l’ensilage au foin sec
2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,07

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Commentaires et interprétations

Ce qui est remarquable dans les évolutions, c’est qu’il y a un quasi équilibre entre les zones d’aggravation du déséquilibre hydrique (Plaines de la Limagne et du Forez, Morvan, franges sud-ouest et sud-est) et les zones d’estompement centrées sur les reliefs du cœur de Massif. 

 

En ce qui concerne les cartes en échéances fixes, étant donné que la saison s’avance, on peut considérer que les déficits hydriques sensibles et impactants correspondent à toutes les couleurs en dessous du deuxième bleu (soit <0,75) c’est à dire environ les ¾ de la surface du Massif en climat 2000. En climat 2050, ceci n’évolue presque pas à la hausse mais on voit plutôt un renforcement des contrastes. 

Périodes favorables aux ensilages

Périodes favorables aux ensilages
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 0,43 jour

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Périodes favorables aux ensilages
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,33 jour

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Périodes favorables aux ensilages
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,38 jour

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Commentaires et interprétations

La carte des évolutions met en évidence une favorisation très majoritaire des travaux d’ensilage. A contrario, la zone principale d’aggravation des conditions s’étend du bassin de Brive à l’est de l’Allier. Des zones secondaires sont présentes sur les monts du Forez ainsi que le nord de la Lozère. 

 

En ce qui concerne les cartes à échéances fixes, si on considère que les conditions sont pénalisantes en-dessous de 3 jours, alors on a environ 1/3 du Massif qui est concerné en climat 2000 et ¼ seulement en climat 2050 (centré sur la Corrèze et la Creuse). Nous sommes donc plutôt dans le cadre d’une favorisation des travaux d’ensilage à l’échelle du Massif. 

Périodes favorables aux foins secs

Périodes favorables aux foins secs
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 0,42 jour

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Périodes favorables aux foins secs
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,36 jour

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Périodes favorables aux foins secs
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 0,43 jour

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Commentaires et interprétations

Sur la carte des évolutions on voit plutôt une majorité de la surface du Massif où la situation se détériore, en général sur les zones d’altitude, mais c’est assez disparate. 

 

En ce qui concerne les cartes à échéances fixes, si on considère que les conditions sont pénalisantes en-dessous de 3 jours, alors on a environ la moitié de la surface du Massif qui est concernée en climat 2000 et plutôt les 2/3 en climat 2050. Nous sommes donc plutôt dans le cadre d’une défavorisation des travaux de coupes de foin sec à l’échelle du Massif. 

Ratio Précipitations/ETP en automne (du 15/09 au 30/10)

Ratio RR/ETP en automne
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 0,14

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Ratio RR/ETP en automne
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,11 

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Ratio RR/ETP en automne
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 0,12 

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Commentaires et interprétations

Nous sommes à une période où la problématique est le début de recharge des sols et la fin de la production annuelle. Sur la carte des évolutions,  on ne repère que quelques zones d’aggravation de la satisfaction en eau, sur les reliefs du coeur de Massif, les monts du Forez et le sud-ouest de l’Aveyron. La forte “amélioration” représentée sur les Cévennes est en fait problématique car elle augmente le déséquilibre des précipitations face à la demande évaporatoire. 

 

En ce qui concerne les cartes en échéances fixes, les zones de non excédent de précipitations (c’est à dire de non-recharge des sols après l’assèchement estival) représentaient environ ¼ des surfaces en climat 2000. Elles représenteront environ 1/5 des surfaces en climat 2050. La tendance est contraire pour les zones de forts excédents (>2) qui s’étnedent assez sensiblement entre 2000 et 2050, jusqu’à représenter 1/3 des surfaces avec un spot >3 (soit trois fois plus de précipitations que de demande évaporatoire) sur les Cévennes. 

Ratio Précipitations/ETP en été (de fauche tardive au 15/09)

Ratio RR/ETP en été
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 0,03

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Ratio RR/ETP en été
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,03

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Ratio RR/ETP en été
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,03

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Commentaires et interprétations

Sur le territoire du Massif, les évolutions sont assez équitablement réparties entre des zones centrales (plutôt d’altitude) où elles sont à la hausse (donc en amélioration en cette saison) et des zones périphériques (Lot, Morvan, sud-Ardèche, Tarn) où elles sont à la baisse, donc en aggravation. Ces évolutions restent cependant faibles, principalement à cause du faible niveau des valeurs en échéances fixes. 

 

Sur les cartes en échéances fixes, on remarque effectivement que l’équilibre entre les précipitations et l’ETP n’est approché que sur les altitudes les plus élevées du cœur de Massif en climat 2000. Cette zone centrale se maintient voire se renforce en échéance 2050. Les zones de fort déficit (>70%) qui concernaient essentiellement le sud-Aveyron, le Gard et l’Hérault en 2000, se répandent sur le tiers sud du Massif en climat 2050. 

Satisfaction hydrique des semis d’automne

Satisfaction hydrique des semis d’automne
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 23,39mm

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Satisfaction hydrique des semis d’automne
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 31,73mm

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Satisfaction hydrique des semis d’automne
2050

Qualité : 3
Erreur-type : 38,57mm

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Commentaires et interprétations

Les précipitations étant généralement en hausse en cette saison, le cumul de précipitations pour les semis d’automne est en augmentation partout, mais particulièrement de manière sensible sur la zone cévenole, ce qui n’était pas vraiment nécessaire d’un point de vue agronomique.   

 

En échéances fixes, les cumuls s’étageaient de 40 à 650mm en climat 2000. Ils progressent pour atteindre de 50 à 900mm en climat 2050. 

Ratio Précipitations/ETP en hiver (décembre à février)

Ratio RR/ETP en hiver
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 0,38

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Ratio RR/ETP en hiver
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,72

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Ratio RR/ETP en hiver
2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,79

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Commentaires et interprétations

Les évolutions du ratio RR/ETP en hiver sont majoritairement en régression sur le territoire du Massif. C’est majoritairement dû à une baisse des précipitations mais aussi ponctuellement à une augmentation de l’ETP comme dans les plaines de la Limagne et du Forez. Parmi les zones en augmentation se trouvent les Cévennes suite à la hausse des épisodes méditerranéens tardifs. 

 

Si on regarde les cartes en échéances fixes, on voit que la zone de non-satisfaction hydrique (de non-recharge) était centrée sur les vallées de la Haute-Loire ainsi que celles de la Limagne et du Forez en climat 2000. Ces zones s’étendent et se creusent en climat 2050. 

Périodes favorables aux enrubannages

Périodes favorables aux enrubannages
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 0,35 jour

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Périodes favorables aux enrubannages
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,27 jour

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Périodes favorables aux enrubannages
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,33 jour

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Commentaires et interprétations

La carte des évolutions montre un quasi-équilibre entre les zones en amélioration et celles en dégradation, sans schéma particulier de relation au relief, sauf les Cévennes où l’amélioration est générale et sensible. 

 

 

Si on considère que la situation devient difficile en dessous de 3 jours, alors elle n’était favorable que dans les plaines de la Limagne et du Forez, les vallées de Haute-Loire, la majorité de la Lozère, le sud de l’Aveyron et la frange sud-est du Massif en climat 2000. En climat 2050, ces zones se sont légèrement étendues vers l’est de l’Allier et le nord de l ‘Aveyron. 

Périodes favorables aux semis herbagers de printemps

Périodes favorables aux semis herbagers de printemps
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 0,19 jour

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Périodes favorables aux semis herbagers de printemps
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,36 jour

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Périodes favorables aux semis herbagers de printemps
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,37 jour

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Commentaires et interprétations

La carte des évolutions montre essentiellement une dichotomie entre le 1/3 nord-ouest du Massif en aggravation et les 2/3 sud-est en amélioration. 

 

En échéances fixes, si on considère que la situation devient problématique sous les 3 jours alors elle n’était favorable que sur la frange sud-est et quelques vallées abritées en climat 2000. En climat 2050, ces zones se sont étendues, pour représenter environ 1/3 de la surface du Massif. 

Cumul de précipitations entre mise à l’herbe et fauche précoce

Cumul de précipitations entre mise à l’herbe et fauche précoce
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 12,34mm

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Cumul de précipitations entre mise à l’herbe et fauche précoce
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 8,91mm

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Cumul de précipitations entre mise à l’herbe et fauche précoce
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 5,87mm

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Commentaires et interprétations

Dans cette période, qui est essentiellement en saison printanière, les précipitations sont partout à la baisse de 5 à 100mm en 50 ans. La baisse la plus spectaculaire se situe dans les Cévennes. 

 

Si on regarde les échéances fixes, le déterminant essentiel était l’altitude en climat 2000, avec des valeurs qui s’étagent entre 30 et 250mm. En climat 2050, la dépendance à l’altitude est plus diffuse et les valeurs s’étagent de 25 à 220mm. A noter que les Cévennes changent de statut, passant de zone particulièrement arrosée à zone médiane à tendance sèche vers la frange sud-est. 

 

Ratio Précipitations/ETP entre 300 et 750°CJ, soit avant ensilage

Ratio RR/ETP entre 300 et 750°CJ, soit avant ensilage
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 0,08

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Ratio RR/ETP entre 300 et 750°CJ, soit avant ensilage
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,09

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Ratio RR/ETP entre 300 et 750°CJ, soit avant ensilage
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,12

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Commentaires et interprétations

Les évolutions sont toutes à la diminution du ratio, à la fois à cause de la diminution des précipitations et aussi à celle de l’augmentation sensible de l’ETP (surtout en valeur relative). La baisse est particulièrement sévère sur les Cévennes et autour du sud-ouest du Cantal. 

 

Sur les cartes en échéances fixes, on remarque la progression spectaculaire des zones de fort déficit pénalisant (RR/ETP<0,35), d’une situation marginale en plaines de la Limagne, du Forez et des vallées de Haute-Loire en climat 2000, à une extension à tous les départements, sauf ceux du Limousin, en climat 2050. 

Ratio Précipitations/ETP entre 500 et 1200°CJ, soit avant foins secs

Ratio RR/ETP entre 500 et 1200°CJ, soit avant foins secs
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 0,06

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Ratio RR/ETP entre 500 et 1200°CJ, soit avant foins secs
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,09

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Ratio RR/ETP entre 500 et 1200°CJ, soit avant foins secs
2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,10

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Commentaires et interprétations

Les évolutions sont majoritairement à la baisse mais avec une résistance centrée sur le cœur de Massif. Les diminutions peuvent être sévères en périphérie, notamment sur les Cévennes et le Morvan. 

 

 

Les cartes en échéances fixes confirment cette évolution. Les zones en déficit sévère (RR/ETP<0,50) étaient sporadiques en climat 2000. Elles se répandent sur environ 1/3 de la surface du Massif en climat 2050. 

CULTURES (HORS PRAIRIES)

Gel épi 1cm en nombre de jours

Echaudage des céréales

Cumul de pluie pour remplissage du grain, période altitude

Cumul de pluie pour remplissage du grain, période plaine

Réussite de l’apport azoté, période altitude

Réussite de l’apport azoté, période plaine

Faisabilité thermique des dérobées de printemps

Faisabilité thermique des dérobées d’été

Date de dernière gelée de printemps

Date de première gelée forte d’automne

Echaudage du maïs

Gel de fin de cycle, en date

Gel de fin de cycle, en nombre de jours

Choix variété

Satisfaction hydrique au remplissage du grain, version décadaire

Satisfaction hydrique au remplissage du grain, version quotidienne

Indice de Huglin

Gel épi 1cm en nombre de jours

Gel épi 1cm en nombre de jours
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 0,77 jour

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Gel épi 1cm en nombre de jours
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,69 jour

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Gel épi 1cm en nombre de jours
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,38 jour

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Commentaires et interprétations

Les évolutions 2000-2050 sont essentiellement à la baisse du risque de gel à -4°C sur la période calendaire fixe considérée. Cette baisse est d’autant plus marquée que l’altitude est élevée. Sur les altitudes basses en pourtour du Massif, l’évolution est nulle voire en légère progression. Combinée à la précocification vraisemblable de cette culture, ceci exprime donc l’augmentation du risque de dégâts dus au gel.

Les cartes aux échéances fixes sont bruitées et montrent essentiellement la baisse des valeurs, qui s’étageaient de 0 à 12 jours en climat 2000 et s’étendront de 0 à 7 en climat 2050.

Echaudage des céréales

Echaudage des céréales
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 0,76 jours

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Echaudage des céréales
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 1,30 jours

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Echaudage des céréales
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 1,20 jours

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Commentaires et interprétations

Les nombres de jours où la température dépasse les 25°C sont calculés sur une période fixe (du 15/05 au 20/07). La carte des évolutions 2000-2050 montre donc sans surprise une augmentation rapide cet échaudage de 3 à 20 jours. Les valeurs les plus faibles se produisent au cœur du Massif, dans les zones d’altitude où les augmentations de température estivale peuvent être très limitées.

Les cartes aux échéances fixes confirment cette dégradation. Les valeurs s’étageaient de 0 à 40 jours en climat 2000. Elles progressent pour atteindre de 3 à 60 jours en climat 2050. On voit d’ailleurs apparaître un certain plafonnement en marge sud-est du Massif puisque le maximum théorique est de 66 jours, soit chaque jour entre le 15/05 et le 20/07.

Cumul de pluie pour remplissage du grain, période altitude

Cumul de pluie pour remplissage du grain, période altitude
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 3,09mm

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Cumul de pluie pour remplissage du grain, période altitude
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 4,26mm

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Cumul de pluie pour remplissage du grain, période altitude
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 4,17mm

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Commentaires et interprétations

Les évolutions du cumul de précipitations du 10 au 30/06 sont disparates et bruitées. Les franges Nord et Sud du Massif voient plutôt des diminutions de 5 à 15mm. C’est dans la bande centrale que des évolutions à la hausse modestes apparaissent (jusque +10mm) mais il y figure également un mitage de diminutions.

Les cartes en échéances fixes sont beaucoup plus lisibles. L’étagement des valeurs est à peu près le même, de 5 à 70mm, mais ce qui est significatif c’est la progression rapide des zones de très faibles cumuls (<20mm) par la frange sud-est du Massif.

Cumul de pluie pour remplissage du grain, période plaine

Cumul de pluie pour remplissage du grain, période plaine
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 4,34mm

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Cumul de pluie pour remplissage du grain, période plaine
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 4,82mm

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Cumul de pluie pour remplissage du grain, période plaine
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 4,92mm

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Commentaires et interprétations

Les évolutions du cumul de précipitations du 20/05 au 10/06 voient des baisses plus sensibles que celles relatives à la période « altitude ». C’est cohérent avec le fait qu’on glisse vers le printemps où le cumul des précipitations est très généralement en baisse. Les zones d’évolution à la hausse sont marginales et figurent de manière disparate dans une bande centrale du Massif.

 

Les cartes en échéances fixes sont beaucoup plus lisibles. On y voit la régression nette des zones de fort cumul (>80mm) ainsi que la progression de zones de faible cumul (<30mm) par la frange sud-est du Massif.

Réussite de l’apport azoté, période altitude

Réussite de l’apport azoté, période altitude
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 0,15 jour

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Réussite de l’apport azoté, période altitude
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,14 jour

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Réussite de l’apport azoté, période altitude
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,20 jour

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Commentaires et interprétations

Le calcul cartographié est un nombre de jours où les précipitations sont jugées suffisantes (>=15mm) pour assurer le succès de l’apport azoté entre le 01/04 et le 15/04. Sur la carte des évolutions 2000-2050, on remarque essentiellement la dégradation de cet indicateur, sur une grande majorité des zones d’altitude.

Sur les cartes en échéances fixes, si on considère les zones favorables où les valeurs atteignent ou dépassent 1, elles s’étendaient du Limousin à l’Ouest du Cantal et sur une grande bande des Cévennes à la Montagne Noire, en climat 2000. La situation était plus difficile sur les hauteurs de la Loire et de la Haute-Loire. En climat 2050, les zones favorables sont situées aux mêmes endroits, mais d’une manière beaucoup plus disparate.

Réussite de l’apport azoté, période plaine

Réussite de l’apport azoté, période plaine
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 0,14 jour

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Réussite de l’apport azoté, période plaine
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,14 jour

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Réussite de l’apport azoté, période plaine
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,16 jour

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Commentaires et interprétations

Le calcul cartographié est un nombre de jours où les précipitations sont jugées suffisantes (>=15mm) pour assurer le succès de l’apport azoté entre le 15/03 et le 30/03. Sur la carte des évolutions 2000-2050, on remarque un partage entre des zones de faible amélioration et d’autres de dégradation sensibles. Hormis sur les zones de dégradation sensible, l’interprétation est délicate car une évolution faible peut très bien résulter d’une valeur de départ faible (et du bornage mathématique à 0).

 

Sur les cartes en échéances fixes, si on se limite aux zones de plaine, on ne voit guère d’endroits où la situation était favorable et au contraire des zones céréalières (Allier, plaines du Forez et de la Limagne…) où la situation était déjà défavorable en climat 2000. En climat 2050, la situation est généralement au même niveau, avec quelques fluctuations ponctuelles.

Faisabilité thermique des dérobées de printemps

Faisabilité thermique des dérobées de printemps
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 26,87°CJ

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Faisabilité thermique des dérobées de printemps
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 15,99°CJ

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Faisabilité thermique des dérobées de printemps
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 39,58°CJ

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Commentaires et interprétations

Sur cet indicateur de sommes de température base 11 degrés, les évolutions sont à la hausse nette (de +100 à +500°J) sur l’ensemble du Massif. La dépendance à l’altitude est prépondérante et on note également une dépendance secondaire à la latitude. Des effets d’encaissement de vallée et d’exposition de versants sont également détectables, mais avec un certain bruit numérique.

 

Les cartes en échéances fixes sont beaucoup moins bruitées. Elles montrent une augmentation du contraste entre les zones de plaines et d’altitude. En climat 2000, les valeurs s’étageaient de 200 à 1500°J. En climat 2050, la gamme s’est étendue de 300 à 2000°J. Bien entendu, il faudra également se préoccuper de la faisabilité hydrique de ce genre de culture.

Faisabilité thermique des dérobées d’été

Faisabilité thermique des dérobées d’été
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 12,70°CJ

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Faisabilité thermique des dérobées d’été
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 17,72°CJ

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Faisabilité thermique des dérobées d’été
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 26,07°CJ

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Commentaires et interprétations

Sur cet indicateur de sommes de température base 11 degrés, les évolutions sont à la hausse (de +20 à +250°J) sur l’ensemble du Massif. La dépendance à l’altitude est prépondérante et on note également une dépendance secondaire à la latitude. Des effets d’encaissement de vallée et d’exposition de versants sont également détectables, mais avec un certain bruit numérique.

 

Les cartes en échéances fixes sont beaucoup moins bruitées. Elles montrent une augmentation du contraste entre les zones de plaines et d’altitude. En climat 2000, les valeurs s’étageaient de 180 à 1100°J. En climat 2050, la gamme s’est étendue de 200 à 1350°J. Bien entendu, il faudra également se préoccuper de la faisabilité hydrique de ce genre de culture.

Date de dernière gelée de printemps

Date de dernière gelée de printemps
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 4,63 jours

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Date de dernière gelée de printemps
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 4
Erreur-type : 4,55 jours

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Date de dernière gelée de printemps
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 5,29 jours

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Commentaires et interprétations

Les évolutions 2000-2050 sont à la fois disparates et assez bruitées. On remarque une précocification de 0 à plus de 20 jours. Dans le Morvan et le nord-est de l’Allier où cette précocification est maximale, il peut s’agir d’un effet favorable du Changement Climatique. En sens inverse dans les zones (nombreuses) où la précocification est faible voire nulle, l’avancée du redémarrage de végétation est plus rapide donc les gels tardifs se produisent à un stade de développement des végétaux plus avancé, très généralement plus sensible au gel.

Les cartes en échéances fixes sont moins bruitées. L’influence de l’altitude est très nette, de même que celle de la latitude. Elles sont néanmoins trop bruitées pour voir apparaître l’effet de vallée. Sans surprise, elles témoignent d’une dispersion croissante. En climat 2000, les dates de dernière gelée s’étageaient du 01/03 au 20/05. En climat 2050, elles se répartissent du 15/02 au 25/05.

Date de première gelée forte d’automne

Date de première gelée forte d’automne
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 2,70 jours

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Date de première gelée forte d’automne
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 3,60 jours

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Date de première gelée forte d’automne
2050

Qualité : 3
Erreur-type : 5,14 jours

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Commentaires et interprétations

Les évolutions 2000-2050 sont à la fois disparates et assez bruitées. On remarque un retardement de 0 à plus de 20 jours. De l’ouest de la Haute-Vienne au bassin de Brive où ce retardement est maximal, c’est un effet clairement favorable du Changement Climatique. En sens inverse dans les zones où les dates ne bougent pas (hauteurs de la Corrèze et du Puy-de-Dôme au nord de l’Aveyron), ceci limite les possibilités d’augmentation de production automnale, généralement indiquée dans le cadre du Changement Climatique.

Sur les cartes en échéances fixes, on remarque essentiellement l’influence de l’altitude. Elles témoignent principalement du retardement des échéances, mais avec la particularité du blocage (mathématique) au 31/12, ce qui correspond à un non-gel hivernal (à -5°C).  En climat 2000 comme en 2050, les dates de première gelée s’étagent du 31/10 au 31/12. Les zones de non-gel restent confinées à une frange sud-est du Massif mais les zones de gel très tardif (>20/12) gagnent également l’ouest de la Haute-Vienne témoignant de la progression de l’influence océanique hivernale sur cette zone.

Echaudage du maïs

Echaudage du maïs
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 1,26 jours

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Echaudage du maïs
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 2
Erreur-type : 1,66 jours

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Echaudage du maïs
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 2,53 jours

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Commentaires et interprétations

Les évolutions 2000-2050 sont très liées à l’altitude et aussi secondairement à la latitude. Les valeurs sont partout à la hausse de 1 à 25 jours. Il est à noter que les valeurs les plus faibles sont associées aux évolutions relatives (en ratio) les plus élevées. Les évolutions les plus radicales (en valeurs absolues) se situent sur le sud du Lot.

 

En échéances fixes les nombres de jours échaudants s’étageaient de 0 à 20 (voir 25 sur la frange sud-est) en climat 2000. En climat 2050, la dispersion atteint de 1 à 40. A noter les plaines de la Limagne et du Forez qui connaissent une violente hausse de ces conditions handicapantes, de 10 à 25 jours en 50 ans.

Gel de fin de cycle, en date

Gel de fin de cycle, en date
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 3,27 jours

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Gel de fin de cycle, en date
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 4
Erreur-type : 3,85 jours

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Gel de fin de cycle, en date
2050

Qualité : 3
Erreur-type : 6,71 jours

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Commentaires et interprétations

Ce paramètre est calculé comme étant le premier jour, à partir du 01/09 où la température minimale descend sous les -2°C. La carte des évolutions 2000-2050 ne suit pas de schéma particulier. On peut noter un bloc sud-ouest où on observe un faible recul (de 5 à 8 jours en général) mais avec ponctuellement des évolutions nulles à faiblement négatives (précocification pénalisante) comme sur l’Est du Cantal. Ailleurs les reculs de date de première gelée sont en moyenne plus sensibles (de 10 à 12 jours). C’est autant de gagné pour le maintien aux champs du maïs, pratique utilisée essentiellement en plantations d’altitude.

 

Sur les cartes en échéances fixes, on remarque essentiellement l’influence de l’altitude. Elles témoignent principalement du retardement des échéances, mais avec la particularité du blocage (mathématique) au 31/12, ce qui correspond à un non-gel hivernal (à -2°C).  En climat 2000, les dates de première gelée s’étageaient du 15/10 au 20/12. En climat 2050, la diversité s’accroit pour atteindre du 15/10 au 31/12. Une zone de non-gel apparait donc, vers la Montagne Noire.

Gel de fin de cycle, en nombre de jours

Gel de fin de cycle, en nombre de jours
2000

Qualité : 2
Erreur-type : 0,21 jours

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Gel de fin de cycle, en nombre de jours
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,14 jours

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Gel de fin de cycle, en nombre de jours
2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,31 jours

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Commentaires et interprétations

Il s’agit ici du nombre de jours de gel (à -2°C) du 01/09 au 31/10. Les évolutions sont négligeables, sauf sur les hauteurs du cœur de Massif ainsi que de l’est de la Creuse à l’ouest de l’Allier où elles diminuent significativement

 

Sur les cartes en échéances fixes, on remarque simplement que les zones qui correspondent à des évolutions significatives sont aussi celles où le phénomène de gel à -2°C en septembre-octobre est important. Donc ça s’améliore là où c’était sensible. Les valeurs qui s’étageaient de 0 à 2,5 en climat 2000, se restreignent de 0 à 1,7 en climat 2050.

Choix variété

Choix variété
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 27,35°CJ

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Choix variété
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 28,42°CJ

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Choix variété
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 30,10°CJ

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Commentaires et interprétations

Il s’agit d’un cumul de degré-jours base 6 degrés sur la période fixe du 10/05 au 15/10. La carte des évolutions montre une élévation sensible générale dépendante de l’altitude et de la latitude mais avec des particularités comme le bassin de Brive où les élévations restent modérées. Les augmentations varient de 80 à 350°J entre 2000 et 2050. Si on considère un changement de gamme de précocité tous les 100°J alors il y aurait idéalement de 1 à 3 changements en 50 ans.

 

En ce qui concerne les échéances fixes, on peut se rappeler que les variétés de maïs démarrent vers les 1300 °J pour les fourrages et vers les 1550°J pour les grains et culminent respectivement vers les 1800°J et 2100°J. En climat 2000, on voit déjà que les freins thermiques froids sont limités aux altitudes supérieures à 1200-1300m pour les fourrages et encore sur 50% du territoire pour le grain. Les gammes les plus élevées (tardives) de maïs grain ne sont accessibles (thermiquement) que sur la frange sud-est du Massif. En climat 2050, la situation a radicalement évolué. On peut considérer qu’il n’y a plus de limitation basse pour le maïs fourrage, hormis quelques sommets sans intérêt agronomique. Pour le maïs grain, les zones d’exclusion froide se sont réduites de moitié mais en sens inverse presque tous les départements disposent de zones où les nécessités thermiques des variétés les plus tardives sont dépassées. Ceci est à combiner avec les évolutions des journées échaudantes et, bien entendu, avec les problématiques hydriques.

Satisfaction hydrique au remplissage du grain, version décadaire

Satisfaction hydrique au remplissage du grain, version décadaire
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 0,16 décade

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Satisfaction hydrique au remplissage du grain, version décadaire
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 4
Erreur-type : 0,34 décade

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Satisfaction hydrique au remplissage du grain, version décadaire
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,23 décades

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Commentaires et interprétations

Il s’agit du calcul du nombre de décades (du 01/07 au 20/08) qui enregistrent un cumul de précipitations >20mm. C’est un seuil plus cohérent avec la survie qu’avec un processus de production. Sur la carte des évolutions, on voit essentiellement une augmentation de la satisfaction hydrique sur la zone centrale, en cohérence avec l’augmentation des précipitations estivales, entourée par une dégradation au nord et au sud. Cette carte est très bruitée.

 

En ce qui concerne les cartes en échéances fixes, si on considère le seuil de 2 décades on voit que la zone de satisfaction qui concernait environ ½ de la surface en climat 2000, s’étend pour atteindre les 2/3 de la surface en 2050. Les éventuelles dégradations ne sont détectables qu’en marges sud et sud-est.

Satisfaction hydrique au remplissage du grain, version quotidienne

Satisfaction hydrique au remplissage du grain, version quotidienne
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 0,18 décade

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Satisfaction hydrique au remplissage du grain, version quotidienne
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 0,20 décade

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Satisfaction hydrique au remplissage du grain, version quotidienne
2050

Qualité : 2
Erreur-type : 0,25 décades

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Commentaires et interprétations

Il s’agit du calcul du nombre de décades (du 01/07 au 20/08) où au moins un cumul quotidien de précipitations est supérieur à 10mm. C’est un seuil cohérent avec la survie plus que la production. Sur la carte des évolutions, on voit essentiellement une augmentation de la satisfaction hydrique sur la zone centrale, en cohérence avec l’augmentation des précipitations estivales, entourée par une dégradation au nord et au sud. Cette carte est très bruitée.

 

En ce qui concerne les cartes en échéances fixes, si on considère le seuil de 2 décades on voit que la zone de satisfaction qui concernait environ 1/3 de la surface en climat 2000, s’étend pour atteindre la moitié de la surface en climat 2050.

Indice de Huglin

Indice de Huglin
2000

Qualité : 1
Erreur-type : 30,63°CJ

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Indice de Huglin
Evolution 2000 – 2050

Qualité : 3
Erreur-type : 34,43°CJ

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Indice de Huglin
2050

Qualité : 1
Erreur-type : 50,87°CJ

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Commentaires et interprétations

L’indice de Huglin est une somme de températures base 10 degrés qui est utilisée pour la préconisation des cépages. Concernant les évolutions 2000-2050, on retiendra qu’un changement de cépage majeur devrait être effectué tous les 200°J. Ce que la carte révèle c’est que l’ensemble du domaine subit une violente augmentation qui s’étage de 200 à 550°J soit 1 à 3 changements de cépage en 50 ans seulement. Ces évolutions dépendent essentiellement de l’altitude.

 

Pour commenter les cartes en échéances fixes, il faut se rappeler qu’il n’y a pas de préconisation de cépage sous les 1500°J, que les cépages bordelais se trouvent vers les 1900-2000°J, les rosés de Provence vers les 2100-2200°J et que les cépages les plus résistants sur la planète culminent vers les 2800°J. En climat 2000, on peut donc vérifier qu’il n’y a déjà plus que 1/3 de la surface du Massif (aux altitudes élevées) qui est impropre thermiquement à la culture de la vigne et que certaines zones comme les vallées du Lot ou la frange sud-est sont compatibles avec une viticulture provençale. En climat 2050, l’évolution est radicale (le mot est faible). Les zones impropres à la viticulture ont reflué vers des altitudes supérieures à 1000m, tandis que les cépages provençaux auront pu gagner tous les départements (au moins en partie). Sur une grande partie du Lot, on trouvera des conditions thermiques propices à la culture des cépages d’Europe du Sud les plus résistants et, par la frange sud-est, on verra arriver des zones de « non-viticulture » par hyperthermie.

Méthodologie

Le référentiel climatique et agro-climatique du projet AP3C est constitué d’un réseau de stations météorologiques comprenant 8 à 10 points par département. Le nombre de stations a été raisonné de façon à pouvoir décrire les différents territoires constitutifs de chaque département et ainsi répondre aux objectifs du projet AP3C, tout en prenant en compte les moyens humains et financiers disponibles. A ce stade, la spatialisation était donc limitée à l’expertise humaine des conseillers agricoles qui font le rapprochement entre la situation réelle d’une parcelle agricole et une station météorologique de référence.

Ces données spatialisées sont obtenues grâce à une analyse mathématique et statistique du relief. En effet, les diverses variables climatiques et agro-climatiques sont fortement liées au relief, en partie de manière basique en longitude, latitude et altitude (X,Y,Z) mais aussi de manière plus fine et plus forte à des caractéristiques comme l’exposition, l’effet de vallée, de col, de dôme… C’est justement à ce genre de caractéristiques que permet d’accéder l’Analyse en Composante Principale (ACP) du relief.

Acteurs impliqués

Partenaires techniques et financiers