L’évolution du cumul estival des précipitations présente un bruit significatif mais l’essentiel du signal présenté est vraisemblable, y compris dans les ondulations perpendiculaires. Ce genre de figures est en effet cohérent avec des précipitations se déclenchant sous forme d’averses, grâce à des soulèvements d’air pilotés par les configurations de reliefs de grande et moyenne proximité. Partout où l’air est suffisamment humide, la présence de reliefs élevés permet donc la formation de nuages d’averses d’autant plus que l’apport de chaleur sera important à l’avenir. Sur les zones centrales du Massif, le gain peut atteindre 50 à 100 mm, tandis qu’au sud du Massif (collines du Lot et sud-est de l’Aveyron et de la Lozère), l’épuisement de l’humidité conduit à des baisses de cumul qui peuvent atteindre 30 à 50 mm. Dans ce genre de zone, les situations pourront être très contrastées (gain ou perte tendancielle) à quelques kilomètres d’écart.
La comparaison directe des échéances 2000 et 2050 permet de voir un gain significatif sur les 3/4 nord du Massif, ainsi qu’une perte, également significative, sur le 1/4 sud.